• Le Président était très attendu sur la question du loup. Une demande relayée en haut lieu par le député maire UMP de Sisteron, Daniel Spagnou: "Le nombre d'attaques a doublé cet été, et même triplé dans la vallée de l'Ubaye." Selon le président de l'association des traditions pastorales, Yves-Louis Derbez, "Il y a eu 100 attaques cette année qui ont fait 300 victimes parmi les bêtes."

    Devant "son ami", Nicolas Sarkozy a tout d'abord rappelé que c'était une espèce protégée depuis 1994 en France par la loi mais aussi par des conventions internationales. "On ne peut pas faire ce que l'on veut." Il a néanmoins annoncé deux mesures. "Le préfet d'ici huit jours signera un arrêté pour autoriser un tir de prélèvement dans les zones à intensité exceptionnelle d'attaques". D'autre part, l'État financera des formations accélérées de permis de chasse de deux jours pour les bergers et les éleveurs. "Ce que j'espère, c'est que le loup, qui est intelligent, quand il aura compris que quand il vient traîner autour du troupeau, il y a un fusil, il fera attention. Il fera la différence entre la bête sauvage et l'élevage."

    Toujours selon l'hôte de l'Élysée, "seules l'Espagne et la Grèce ont des systèmes dérogatoires sur la question des loups, mais il y en a 5000 en Espagne et 2000 en Grèce, contre 100 à 120 chez nous." Nicolas Sarkozy a par ailleurs rappelé son attachement à la bio-diversité dont les loups font partie. "Il faut juste trouver un équilibre."


    source : www.laprovence.com


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  • Selon le réseau national chargé du suivi des grands carnivores sauvages, trois loups au moins étaient présents, en avril dernier, sur le territoire Bornes-Glières, l’une des vingt-sept zones de présence permanente que compte l’Hexagone  AFP/Valery HACHE

    Selon le réseau national chargé du suivi des grands carnivores sauvages, trois loups au moins étaient présents, en avril dernier, sur le territoire Bornes-Glières, l’une des vingt-sept zones de présence permanente que compte l’Hexagone AFP/Valery HACHE

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    Ils ne se sont pas comportés “comme des agneaux” non plus. Certes. Mais cette année, les loups de la meute Bornes-Glières ont fait nettement moins de grabuge que lors de l’été 2009.

    « Ils sont moins nombreux ; c’est une évidence », constate Daniel Hanscotte, le chef de la cellule “chasse, pêche et faune sauvage” à la Direction départementale du territoire.

    Une cellule qui a enregistré dix-neuf dossiers de demande d’indemnisation, depuis le début de l’année. Soit vingt-neuf de moins que l’an dernier à pareille époque.

    Rien à voir, donc (du moins pour l’instant), avec les années 2009 et surtout 2008, où 50 et 55 attaques avaient été indemnisées.

    D’autant que la responsabilité des grands carnivores sauvages (dont le loup et le lynx) a déjà été écartée pour cinq des dix-neuf dossiers déposés cette année par les éleveurs.

    Mais combien les loups sont-ils exactement, aujourd’hui en Haute-Savoie ? Bien malin qui peut le dire...

    Selon le réseau national chargé de ce suivi, trois individus au moins étaient présents, en avril dernier, sur le territoire Bornes-Glières.

    « Il y a eu un éclatement, une “déstructuration” de la meute, dû au braconnage d’un individu (probablement le mâle dominant), le 12 février 2009, puis au prélèvement légal de la femelle dominante, quelques semaines plus tard », précise Daniel Hanscotte, par ailleurs correspondant départemental du réseau de suivi des grands carnivores sauvages. Mais le massif Bornes-Glières demeure toujours une zone de présence permanente, comme vingt-six autres secteurs en France. Et sa meute s’épaissira de nouveau, « tôt ou tard », selon le chef de la cellule “chasse, pêche et faune sauvage”.

    Le loup n’a donc pas fini de faire parler de lui. Mais il n’est pas le seul à inquiéter les éleveurs.

    « La “vedette”, c’est le loup, précise Daniel Hanscotte. Mais le lynx est lui aussi présent, en Haute-Savoie. »

    Une, au moins, des dix-neuf attaques répertoriées depuis le début de l’année par la Direction départementale du territoire est d’ailleurs l’œuvre d’un lynx.

    « Il n’y a aucun doute. Car cet animal laisse une signature particulière (morsure, consommation...). »

    source : www.ledauphine.com

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  • L'oeil du loup

    Auteur : Daniel Pennac

    Langue originale : français ( France )

    Date de parution originale : 1984

    Genre : jeunesse

    Dans un zoo, un enfant et un vieux loup borgne se fixent, œil dans l'œil. Toute la vie du loup défile au fond de son œil : une vie sauvage en Alaska, une espèce menacée par les hommes. L'œil de l'enfant raconte la vie d'un petit Africain qui a parcouru toute l'Afrique pour survivre, et qui possède un don précieux celui de conter des histoires qui font rire et rêver.

    L'avis de Lena_Panthera : Un récit simple mais poignant.

    Adaptations au cinéma :

    1998 : L'oeil du loup de Hoël Caouissin

    Un Beau film qui m'a donné envie de lire le livre.


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  • Croc Blanc

    Auteur : Jack London

    Langue originale : anglais ( Etats-Unis )

    Date de parution originale : 1906

    Genre : aventure

    " Mangez ou soyez mangé ", c'est la loi unique, absolue du Wild, au cœur des terres du Grand Nord.
    Une réalité impitoyable qu'affronte Croc-Blanc, un jeune chien-loup courageux qui se heurte à la dure loi de la nature, comme à la cruauté des hommes. Le froid, la faim, la lutte à mort, la haine et le pouvoir :
    le long et éprouvant chemin de la sauvagerie à la civilisation.

    L'avis de Lena_Panthera : Un classique de la littérature, à lire absolument. Un roman haletant et émouvant. D'autant plus que l'histoire est en grande partie écrite du point de vue de Croc-Blanc. Le regard du loup analyse la société des hommes et nous fait voir tous les visages de la civilisation, en plus de nous faire découvrir le Nord sauvage, le Wild.

    Adaptations au cinéma :

    1973 : Croc-blanc (Zanna Bianca) de Lucio Fulci 

    1974 : Le Retour de Croc-Blanc (Il Ritorno di Zanna Bianca) de Lucio Fulci 

    1975 : Croc-Blanc et les chercheurs d'or (Zanna Bianca e il cacciatore solitario) de Alfonso Brescia 

    1991 : Croc-Blanc (White Fang) de Randal Kleiser 

    J'ai vus les films de 1973 et de 1991. Je vous les déconseille fortement ! Celui de 1973 n'a strictement rien à voir avec l'histoire du roman, et celui de 1991, même si les efforts pour se rapprocher du roman sont plus importants, en reste très éloigné. En particulier, l'animal utilisé dans ce film pour incarner Croc Blanc est un chien genre husky noir et blanc, alors que dans le roman Croc Blanc est décris comme un loup gris n'ayant rien du chien.


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  • rolfswunden

    La louve de Milken lèche les plaies de son mâle

    Dans le cadre d’un programme de suivi des migrations des loups en Allemagne mené par l’Office fédéral de protection de la nature (Bundesamt für Naturschutz, BfN), six individus ont été équipés de colliers GPS-GSM en 2009 et 2010. Quatre d’entre eux sont actuellement suivis.

    Les derniers résultats de cette étude montrent clairement les différences individuelles des quatre loups.

    Pendant que le jeune loup Alan a rejoint il y a déjà presque un an la Biélorussie, son frère Karl s’est montré beaucoup moins aventureux. Après avoir effectué une excursion de 3 semaines environ dans le land de Brandebourg (district de Teltow-Fläming) au mois de mars l’année dernière, il se cantonne aujourd’hui aux abords du territoire de ses parents, près de Nochten (région de la Lausitz, Saxe). Pendant la période de rut en février-mars il s’est tenu principalement dans le territoire de la meute de Milkel. Une provocation pour Rudolf, le mâle alpha de Milkel, qui l’a pourchassé. Des prises de vue ont montré les deux mâles présentant des blessures, probablement provoquées par des combats territoriaux. L’année dernière, en plus de son territoire connu en 2008, la meute de Milkel s’est emparée d’une partie du territoire de la meute de Neustadt. Visiblement la partie nord de ce très grand territoire est revenue à Karl.

    Karl est actuellement accompagné d’une jeune femelle. Son comportement territorial ne donne pour le moment aucune indication sur le fait de savoir si le couple élève des jeunes. Il est plus probable que la louve, issue de la meute voisine, n’atteigne sa maturité sexuelle qu’à l’hiver prochain.

    Après trois mâles en 2009, trois femelles ont été équipées par les biologistes du bureau LUPUS dans le cadre du projet du BfN : la femelle reproductrice de la meute de Nochten, une de ses filles âgée d’un an (Lisa) ainsi qu’une autre femelle d’un an de la meute de Seenland (Mona).

    La femelle de Nochten élève des louveteaux depuis le début du mois de mai et reste la plupart du temps près d’eux. Sa fille Lisa ne s’intéresse pour le moment que peu à ses jeunes frères et sœurs, et vit son « adolescence » à parcourir le territoire familial. Mona, femelle du même âge, montre par contre un intérêt très net pour les louveteaux de sa mère, la femelle alpha de la meute de Seenland. Les données sur Mona montrent que la jeune femelle fréquente assidûment le même lieu, ce qui constitue pour les scientifiques un signe que les louveteaux de la meute s’y trouvent.

    Au cours de l’année qui vient, les jeunes louves Mona et Lisa devraient rester sédentaires. A trois ou quatre ans, elles devraient essayer de se reproduire. Les scientifiques attendent avec intérêt de savoir si elles essaieront de créer une nouvelle meute dans la Lausitz sur des territoires non encore occupés ou si elles adopteront le même comportement vagabond qu’Alan.

    Les loups vivent en famille constituée d’un couple reproducteur et de leurs jeunes. Les louveteaux naissent début mai. Pendant leur première phase de croissance, le mâle alpha  s’occupe autant de ses petits que de la femelle. Plus tard, ce sont les deux parents qui apportent la nourriture aux jeunes, jusqu’à ce qu’ils soient assez grands. La jeune louve d’un an peut aider à l’élevage de ses frères et sœurs, pouvant jouer le rôle de baby-sitter ou pouvant leur ramener de la nourriture. La plupart des jeunes loups d’un ou deux ans quittent le territoire familial et essaient de trouver un partenaire, avec lequel ils essaieront de fonder leur propre meute sur un nouveau territoire.

    source : www.ferus.org/


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